Ville
de La Canée (Chania ou Hania)
Carte de Chania, Crete --- Plan de ville de Chania
A
voir : Maisons et vestiges vénitiens,
phare vénitiens, églises, musée archéologique,
fortifications vénitiennes, mosquée, arsenaux
vénitiens, musée maritime, agora, jardin public,
zoo, loggia, bains turcs, site minoen, port vénitien,
synagogue, arsenaux vénitiens, site archéologique,
tombes minoennes, fontaines.
La région de Hania, partie ouest de l'île,
est la région des Montagnes blanches, région la
plus montagneuse de Crète. La chaîne mesure 40
km, Pahnes en est le sommet le plus élevé (2453
m), et elle est enneigée jusqu’en mai. Les hautes
montagnes abritent les célèbres gorges de Samaria.
C’est au sud de la région qu’on a l’insolation
la plus forte d’Europe.
La région couvre une superficie avoisinant
les 2400 km², son sol est montagneux et sa végétation
dense avec des chênes, pins et châtaigniers. Hania
est une des plus jolies villes de Crète,
avec ses merveilleuses maisons, parcs et places et un plan de
ville bien conçu. La nouvelle ville a été
établie selon les plans modernes avec de larges rues,
des parcs et de beaux bâtiments. Hania est la capitale
de la préfecture du même nom et est la deuxième
plus grande ville de Crète,
avec une population de 60.000 habitants. Elle
est le centre administratif, économique, de communication
et commercial de la préfecture.
Bien que Hania soit une ville moderne, son cœur
est un labyrinthe de vieilles maisons vénitiennes à
travers lequel vous pouvez errer avec seulement un rappel occasionnel
du XXème siècle. Hania, en plus de sa beauté
naturelle, abrite une richesse de trésors archéologiques
et historiques. Son histoire fut chahutée tout au long
des siècles, depuis l'époque minoenne jusqu'aux
bombardements allemands de la dernière guerre mondiale.
Le port de Hania, situé
à Souda est relié quotidiennement au Pirée
par des ferry. La baie de Souda, port de Hania, est la plus
grande et la plus sûre baie de l’est de la méditerranée.
L'aéroport de Hania est
situé à Sternes sur la presqu'île d’Akrotiri,
à 14 km à l'est de la ville. Hania est reliée
par avion à Athènes mais il y a aussi plusieurs
vols charters avec l'Europe durant l'été.
Histoire
: Hania est construit sur le site de la ville antique
de Kydonia fondée par Minos et qui était
une des trois grandes villes de Crète. Le nom Ky-Do-Nija
figure d'ailleurs sur une tablette de Knossos écrite
en écriture linéaire B. Le site est habité
depuis l'ère néolithique mais les vestiges
architecturaux visibles aujourd'hui sont ceux de grands
bâtiments débutés lors de la période
pré minoenne vers 1900-2200 av. J.-C. Les quartiers
se sont développés et transformés
en un centre important lors de la première période
du minoen moyen vers 2200-1580 av. J.-C. Une colonie minoenne
a été fondée et s’est étendue
au delà de la colline de Kasteli située
à côté de la mer, position idéale
pour des quartiers préhistoriques. Kydonia s'est
développée en un centre très important
de la civilisation minoenne et était célèbre
pour ses ateliers de poterie. En 1450 av. J.-C., elle
est détruite par un grand incendie. Les fouilles
Suédo-grecques ont débuté en 1967
et mis à jour des bâtiments de cette période
composés de nombreuses pièces (parfois pavées),
des seconds étages et des entrées monumentales
s’ouvrant sur d’étroites rues. Environ
100 tablettes d'argile avec des symboles de l’écriture
linéaire minoenne ont été trouvées
et indiquent l'existence possible d'un palais. Après
la catastrophe de 1450 av. J.-C., la ville est reconstruite
et continue à exister jusqu'à la fin des
années minoennes vers 1100 av. J.-C. malgré
quelques catastrophes mineures. Durant la période
post-minoenne III (1400-1100 av. J.-C.) la ville atteint
son apogée et on a retrouvé de ses produits
à Knossos, à Thera et à Chypre. Son
cimetière se développe autour du quartier
avec des jarres funéraires et des tombes voûtées
souterraines découpées dans la roche (découvertes
dans les parties est et nord-est de la ville actuelle).
A l'heure actuelle, aucuns vestiges architecturaux
des premiers siècles du 1er millénaire av.
J.-C., lors des années géométriques
et archaïques, n’ont été découverts
mais seulement une abondance de céramiques indiquant
l'existance de la ville. Une partie d’une frise
exposée au musée de Hania dépeint
la façade d'un temple avec la statue de la déesse
a l’intérieur entouré par des arches.
Très peu de trouvailles suggèrent l'existence
de la ville pendant la période classique (5ème-4ème
siècle av. J.-C.) malgré une certaine prospérité
de la région selon les témoignages des auteurs
antiques. Il est dit que le célèbre sculpteur
Krissilas, élève de Phidias, est originaire
de la Kydonia classique. Un épanouissement de la
ville hellénistique (fin de 4ème siècle-69
av. J.-C.) est évident. Des maisons aux sols décorés
de mosaïques ont été trouvées
dans plusieurs parties de la ville s’étendant
à cette période au-delà de la colline
de Kasteli. Des tombes remarquables avec de riches trouvailles
proviennent de cette période. En 69 av. J.-C.,
les Romains ont déclaré la guerre à
Kydonia et ont envoyé le consul Cointus Concillius
Metellus pour la saisir. Les indigènes, sous la
conduite de Lasthenes et de Pavares, ont combattu héroïquement
les Romains avant d'être battus. La ville a continué
son épanouissement à cette époque.
Détruite en 828 par les pirates de Saracene, elle
n'est plus une ville importante lors de la période
byzantine. La chrétienté est écartée
au 1er siècle, Kydonia est choisi comme siège
de l'évêque byzantin et est souvent mentionné
dans les Registres des Conseils et Ecclésiastique
"Minutes" durant le 9ème siècle
ap. J.-C. Suite aux maigres découvertes archéologiques
de cette époque, confinées à quelques
inscriptions de tombeaux de l'église St. John et
de la région de l'orphelinat actuel semblant être
l’extension du cimetière de la ville. La
période 821-961 ap. J.-C. est une période
obscure pour Kydonia. Elle tombe dans les mains des Arabes
après un siège. Les sources historiques
de cette période ne sont pas très claires
et les indications archéologiques n’ont pas
été clairement localisées. De la
légende (biographie des saints) de St Nicolas le
Confesseur (abbé du monastère Stoudiou et
de l'apôtre bien connu des icônes) venu de
Kydonia, nous apprenons que son pays était riche
et prospère avec la mémoire indélébile
de son glorieux passé. Les événements
de l'attaque arabe sont décrits dans de sombres
couleurs. Les Arabes sont chassés par les Byzantins
en 961 ap. J.-C., mais la ville maintient sa signification
stratégique. Les Byzantins ont construit une forteresse
qui comprend des morceaux de murs antiques et des matériaux
de construction de la Kydonia antique. La ville commence
cependant à diminuer et de cette période
survivent seulement quelques pans de murs à Kasteli.
Durant la première moitié du 13ème
siècle les Vénitiens essayent d'établir
leur souveraineté dans la région de Hania
mais après le siège de Constantinople par
les latins (1204), la Crète est cédé
à Bonifatio Marques Momferato qui n'a pas eu le
temps pour saisir la Crète avant sa vente au Vénitiens
car le compte génovien de Malte Erico Piscatori
s’est précipité et a saisi Hania et
l’a enrichi de l'Acropolis de Kydonia. Après
son achat par les Vénitiens, ces derniers ont caractérisé
Piscatori comme pirate et après une guerre tenace
l'ont expulsé de l'île. Cependant, la possession
de l'île par les Vénitiens ne s'est pas produite
immédiatement, mais qu’après de durs
combats contre la population indigène, en particulier
dans la ville de Hania. La ville de Hania est divisée
en 90 "Cavaleries", lesquels sont donnés
aux colons vénitiens avec l'engagement spécifique
de reconstruire la ville de Hania. C'est eux qui ont réparé
les murs de Kasteli et organisé la planification
de la ville dans ses limites. Ils y ont construit leur
cathédrale, Santa Maria, ainsi qu'un palais, un
théâtre et des maisons de noblesse. La ville
s'est épanouie comme centre économique et
intellectuel. Les bâtiments publics se développent
le long de la route centrale Corso (aujourd'hui rue de
Kanevaro) qui croise Kasteli. Hania se développe
comme la deuxième ville du "royaume de Crète"
et est le siège du recteur et de l'évêque
latin. La ville et son port sont le centre d'une riche
région agricole avec des connections économiques
et politiques avec Venise. Au milieu du 16ème siècle,
la crainte d'une invasion turque a forcé les Vénitiens
a entourer une nouvelle fois la ville entière sur
les conceptions du mécanicien Michele Sammichelli
de Veronese avec les murs et fossés contemporains.
La fortification est mise en valeur par les forteresses
sur les îlots de Thodorou, Souda et Gramvoussa.
Dans les nouvelles limites se développe le nouveau
réseau d'urbanisme, qui survit jusqu’aujourd'hui.
Les grands bâtiments publics érigés
sont des temples, des dépôts, des chantiers
navals dont beaucoup ont été maintenu jusqu'à
aujourd'hui. Le caractère architectural de Hania
est fortement occidental avec une prédominance
d'éléments du maniérisme vénitien
et des influences Flamandes. Un certain nombre des bâtiments
de cette époque ont été restaurés
avec beaucoup de changements ultérieurs.
Après un siège de deux mois,
les Turcs saisissent Hania en août 1645 et la ville
est nommée comme siège du Pasha turc alors
qu'un évêque orthodoxe de Kydonia y siège,
avec le temple de saint Anargiri comme centre. Les églises
catholiques sont transformées en mosquées
et quelques nouvelles sont également
établies. Les conquérants sont fortement
influencés par la tradition architecturale locale
à laquelle ils viennent seulement y ajouter certains
éléments fonctionnels et artistiques. La
ville se développe sur le même réseau,
alors que les bâtiments assument un certain caractère
oriental (kiosques en bois, murs en bois, toits de tuile,
fenêtres avec croisillons, éventail de couleurs
et cavités). En 1821, avant le début de
la révolution, la population de Hania était
de 10.600 habitants dont 8.000 étaient des Turcs
et 2.600 des chrétiens, alors qu'en 1881, dernier
recensement officiel des habitants de Crète sous
la domination turque, Hania avait 13.812 habitants dont
9.469 Turcs, 3.477 chrétiens orthodoxes, 159 catholiques,
5 Protestants, 4 Arméniens et 485 juifs. La ville
de Hania était divisée en 9 quartiers qui
sont le quartier de Topana, de Yousouf Pasha, de Tzamissi
l’Arabe, de Kastelli, de Moussa Pasha, d'Agha Djejire
Kalou, d’Houghiar Tzamissi (Splantzia), de Koum-Kapissi
et de Topalti. Depuis le siège de Hania (1645)
jusqu'en 1830, la Crète a été régie
par trois Pashas, dont les sièges sociaux étaient
à Hania, Rethymno et Iraklio. Depuis 1830, sous
le Pashs Giritli Mustapha et jusqu'à la fin de
la domination turque, la Crète a été
gouvernée par un administrateur général
(Vali) dont le siège était à Hania.
De 1645 jusqu'à 1830, Hania avait été
gouvernée par 196 Pashas. De 1830 et jusqu'à
la fin 1897, Hania et la totalité de la Crète
ont été gouvernés par 37 Pashas dont
seulement 7 étaient Chrétiens. Hania est
devenu la capitale officielle de la Crète en 1849
et suite à la libération de la Crète
en 1897, capitale de l'état autonome de Crète.
La ville assume le caractère multinational
avec la présence des ligues étrangères
qui ont eu parfois des conséquences sur la vie
économique, sociale et culturelle. Les styles architecturaux
changent de modèle par rapport à l'ouest
et des maisons et manoirs sont établis à
l'intérieur des murs comme à l'extérieur
dans la périphérie de la ville. La foule
bruyante de turcs crétois, de Crétois indigène
orthodoxe, de Beduins, de juifs et d'Européens
a donné à Hania une couleur spéciale.
Les habitants de la Crète n’ont cependant
jamais cessé de souhaiter et combattre pour l'unification
de la Crète à la Grèce. Le rêve
ardent est devenu réalité le 1er décembre
1913 en présence du Roi Constantin et du leader
de la révolution de Therisso (1905) Eleftherios
Venizelos
Durant la deuxième guerre mondiale,
de violentes batailles ont eu lieu dans la périphérie
de la ville jusqu'à la chute finale de Hania après
un siège de 10 jours. Hania a été
bombardé et le résultat en est la destruction
complète de la vieille ville. Pendant les années
d’occupation, la forte résistance a été
organisée contre les conquérants, ce qui
a classé Hania comme une des premières villes
de Grèce de résistance organisée. |
Eleftherios Venizelos
est en particulier honoré à Hania. Il est né
dans le village de Mournies près de Hania et est enterré
en dehors de la ville sur Akrotiri. C'est un des plus grands
hommes de la nouvelle république hellénique. L'influence
de Venizelos sur l'histoire de la Grèce a été
primordiale avec sa participation aux entretiens avec les Ottomans
qui ont résulté à accorder l'indépendance
de la Crète en 1897 et à l'union finale de la
Crète à la Grèce en 1913.
La vieille ville a préservé
en grande partie l'atmosphère et le charme distinctifs
des périodes vénitiennes et turques. Des quartiers
vénitiens, turcs et juifs entiers sont sauvegardés
avec des bâtiments bien préservés dans de
pittoresques rues étroites. Un des bâtiments les
plus significatifs est la grande église byzantine d'Aghios
Frankiskos qui abrite aujourd'hui le musée archéologique
de Hania. La vieille ville est prise dans ses "murailles"
constituées de bastions, de fossés et de quelques
ruines du mur d'enceinte. On y trouve également un port
vénitien et un phare de construction ottomane, une forteresse
(Firkas), la mosquée turque des Janissaires, un "Arselani"
et un complexe maritime vénitien datant du XV° siècle.
Le port vénitien
a retrouvé son charme entre-autre grâce
à la Comission des Architectes. La seule chose qui manque,
ce sont les bateaux qui ne peuvent plus stationner sous peine
de se retrouver sur le quai lors de tempêtes. Tout autour
du port sont situés différents restaurants. Attention
au racolage !!! La mosquée des Janissaires y a été
construite en 1645 par les Turcs et serait la plus ancienne
mosquée de Crète. Reconnaissable avec ses dômes
et ses arches, elle a été lourdement endommagée
par les bombardements de la seconde guerre mondiale.
Le phare vénitien,
situé face au fort de Firkas, a été
construit en 1570 et restauré par les Egyptiens en 1830.
Le port est protégé par un brise-lames également
vénitien construit en pierres énormes et dont
au centre se trouvent les ruines de la forteresse vénitienne
de San Nicola transformées en cafeteria (ouverte la nuit).
Près du port, six arsenaux vénitiens du XVème
siècle subsistent encore. Deux d'entre eux servent actuellement
de centres de conférences tandis que les autres abritent
de petites industries, des ateliers de réparation ou
des dépôts. Une petite visite en vaut la peine
pour voir en l'architecture et les passages qui les relient.
La forteresse de Firkas
et les fortifications vénitiennes, situées à
l'entrée du port, ont été construites aux
XIVème et XVIème siècle. Le fort date de
1629. Sous la domination turque, on y a emprisonné les
insurgés crétois. Le 16 février 1897, le
drapeau des Grandes Puissances y flotte, prononçant l'autonomie
de la Crète. Au même endroit, 16 ans plus tard,
le 1 décembre 1913, Eleftherios Venizelos était
témoin de l'union de l'île avec le reste de la
Grèce. On y trouve aujourd'hui le musée maritime
de Hania ainsi qu'un théâtre d'été
où des pièces de drames antiques sont présentées.
Du côté des fortifications, nous
pouvons voir au Nord-Est le Bastion de Sabbionera, au Sud-Est
le Bastion de Santa Lucia, au Sud-Ouest le Bastion du Schiavo
et, enfin, le Bastion de San Salvatore. Par endroit, nous retrouvons
encore l'emblème de Venise. La porte "Rethemniotiki"
ou "Kalekapi" a été détruire
lorsque les Turcs se rendirent définitivement.
Le musée archéologique
de Hania est situé 25 Odos Halidon (tel. +30821 90334),
imposante église vénitienne rénovée
dédiée à Agios Fragiscos (San Francesco
ou Saint Francis) et dont le jardin cache une adorable fontaine
ottomane. Il été établi en 1963 et contient
d'impressionnantes découvertes provenant des fouilles
de la ville antique de Kydonia, d'Idramia, d'Aptera, de Polyrinia,
de Kissamos, d'Elyros, d'Irtakina, de Syia, de Lyssos, de Hania,
d'Axos, et de Lapa (les deux derniers sont situés en
préfecture de Rethymno). Tous les objets exposés,
les larnakes (tombes) peintes de la période minoenne
tardive, les vases et les instruments de la période géométrique,
les statues des périodes hellénistique et romaine
et le joli plancher romain en mosaïque sont exceptionnels.
On peut y voir des découvertes mises en évidence
par des fouilles en Crète occidentale, tel que des ustensiles,
statues, pots, icônes, seaux, bijoux, mosaïques...
datés du néolithique, du pré minoen, minoen,
post-minoen et romain. On y trouve, entre autre, un Pyxis d'argile
dépeignant un homme jouant de la lyre et des vols d’oiseaux
datant de la période minoenne tardive vers 1310- 1200
av. J.C.
Dans le jardin est décoré de portes
vénitiennes issues de maisons écroulées
et de deux fontaines, l'une est turque et l'autre vénitienne.
Cette dernière fonctionne toujours et provient de la
place Sindrivani.
Pour revenir au bâtiment de style purement
vénitien aux arches pointues, l'aile centrale était
flanquée de trois chapelles dômées (à
droite et à gauche de l'entrée actuelle) et un
clocher existait (à gauche de l'entrée actuelle).
Sous l'occupation turque, elle possédait une grande aile
centrale et deux latérales séparées par
des arches. L'aile côté nord possède quatre
chapelles et les ruines du minaret sont visibles dans le jardin.
Le musée naval de
Crète est logé dans le fort de Firkas. Des maquettes
de bateaux allant des antiques aux modernes y sont exposés,
accompagnés d'icônes et d'héritages de la
glorieuse histoire navale de Crète.
Dans le quartier de Kastelli,
tout près du port, se trouve le site archéologique
de la Kydonia antique. On y a retrouvé des poteries néolithiques,
des objets de l'Age du Bronze, des tombes minoennes et des vestiges
d'une ville minoenne qui était importante lors des périodes
minoenne récente et post-minoenne et qui domina la région
occidentale de l'île.
Odos (rue) Agiou Markou,
on retrouve les vestiges du monastère et de l'église
dédié à Panagia Thavmatourgi (Santa Maria
dei Miracoli) construite en 1606. Sa façade nord possède
encore quatre arcs aveugles de différentes dimensions
et son dôme était supporté par un tambour
de pierres de différentes couleurs. Le monastère
est actuellement transformé en petit hôtel.
Odos Lithinon, vous pouvez voir
des portes vénitiennes et, au fin fond de la rue, un
groupe de bâtiments formant la maison du recteur vénitien
et connu sous le nom de Palazzo.
Les Vénitiens reconstruisirent les fortifications
existantes en utilisant beaucoup de ruines Gréco-Romaines
dont des colonnes et des pierres sont encore visible dans la
muraille de l'Odos Katre. Dans cette rue, vous pouvez aussi
encore voir une des portes.
Sur la Platia Sindrivaniou, l'hôtel
Palazzo est de construction vénitienne. Son
escalier extérieur est vénitien et il y a des
restes d'une fontaine en dessous.
La platia 1821 (Place 1821) était
un point de rencontre pour les turcs comme en témoigne
le bain turc situé sous la place et partiellement excavé.
Toujours sous la place, nous trouvons une grande citerne vénitienne
qui aurait pu allimenter la ville pendant six mois. Elle tomba
en désuétude après le tremblement de terre
de 1595 qui changea le cours de la rivière l'alimentant.
Sur la place, une plaque commémore la pendaison
de l'évêque Melhisedek à un platane en 1821
par les Turcs qui craignaient un soulèvement.
On y trouve également l'église byzantine
datée 1630 sur sa façade et dédiée
à San Rocco, Saint protecteur contre le choléra
ainsi que l'église d'Agios Nikolaos ayant fait autrefois
partie du monastère du même nom remontant au treizième
siècle et dont des traces du cloître sont encore
visible à l'angle nord de l'église. Considérée
comme l'une des plus importante église de la ville sous
la domination vénitienne, elle était grande et
élégante avec de larges arches à l'intérieur.
Ensuite, sous la domination turque, elle fut convertie en Mosquée
Sultan Ibrahim dont le minaret se dresse juxtant l'église.
Durant le petit tremblement de terre en mai 1994, l'on craignit
qu'il ne s'effondre sur la place.
Au sud de l'église d'Agios Nikolaos, on
trouve la petite église byzantine dédiée
à Agia Ekaterini.
La platia 1866 est également
un petit oasis d'ombre et de fraicheur. Elle est garnie de statues
d'héros locaux et d'une fontaine turque. Quelques mètres
plus loin, derrière l'hôtel Samaria et l'hôtel
Omalos, on trouve la gare routière des bus (KTEL).
L'odos Skridlof est la célèbre
rue du cuir. Vrai bazar, les magasins de cuir s'y succèdent
l'un après l'autre.
Odos Halidon, à
côte de l'entrée de l'église catholique
romaine, se trouve une porte très intéressante
qui faisait sans doute partie du monastère entourant
initialement l'église San Francesco. Elle porte une inscription
latine remontant à l'époque vénitienne
et sert d'entrée à un restaurant à Souvlakia.
La cathédrale orthodoxe de la Panagia Trimartiris
a été construite en 1864 sur les
vestiges d'une ancienne église à deux ailes. Transformée
en fabrique de savon durant l'occupation turque, elle a toujours
été considérée comme un endroit
sacré où l'on pouvait intercéder auprès
de la Vierge Marie (Panagia) pour lui demander une faveur. Au
fond d'un étroit passage situé juste en face se
trouve l'église catholique de l'Assomption. Dans la cour
on a l'entrée d'un petit musée local privé
d'art crétois.
L'église byzantine à une seule aile
dédiée à San Salvator est située
Odos Theotokopoulou, près du bastion du même nom
et de son dépôt de poudre. Dans le mur nord de
l'église, nous trouvons une tombe. Le tout est complété
par deux petites pareklisia (chapelles) recouvertes d'un dôme.
Près du bastion de Santa Lucia se trouve
l'ancienne cathédrale d'Agii Anargiri remontant au XVIème
siècle et possédant une belle collection d'icônes.
Même sous dominations turques et vénitiennes elle
demeura orthodoxe.
La chapelle Renieri, récemment restaurée,
est le vestige d'une église privée d'un noble
Vénitien.
L'agora (ou marché couvert),
qui ressemble à celui de Marseille, est
un bâtiment impressionnant construit en 1911 au centre
de ville, offre quelques 80 magasins alimentaires dont des épiceries,
des boucheries, un poissonnier et un légumier. En forme
de croix (chose unique en Grèce), il a été
construit à l'emplacement et avec les matériaux
de l'ancien Bastion Pittafora dont il subsite quelques vestiges
à l'Ouest de la porte frontale. Ouvert aussi le soir
les mardi et vendredi.
Le jardin public ou Dimotikos Kipos, situé
à côté du marché, est idéal
pour ceux qui sont à la recherche d'ombre et de tranquillité.
Cette oasis de verdure, centre récréatif des habitants,
a été aménagée en 1870 et abrite
un petit jardin zoologique. Au nord-est des jardins se trouve
le quartier de Chalepa où se trouvaient les résidences
du prince George et d’Eleftherios Venizelos (EleuqerioV
BenizeloV) (quartier de Bolari).
Le musée historique
et les archives sont situés Odos Sfakianaki. Le musée
présente des objets relatifs à l'histoire de la
Crète tandis qu'aux archives c'est une large gamme de
collections historiques dont de vieux documents.
La mairie abritant la bibliothèque municipale
se trouve odos Karaiskaki. On peut y trouver une collection
de textes de l'époque vénitienne.
On peut voir dans le quartier Halepa (Est de la
ville) la maison du célèbre Eleftherios Venizelos
(odos Eleftherios Venizelos), l'église d'Agia Magdalini
de style Russe (odos Dagli), la Galiki Skoli (Ecole Française)
située dans l'ancien couvent des Soeurs de Saint Joseph
et la maison du premier gouverneur de Crète située
entre la maison de Venizelos et l'école.
Mais Hania c’est encore la galerie San Marco,
une loggia vénitienne du XVème siècle,
des bains turcs (près de la cathédrale Agia Triada),
un musée du folklore, des synagogues et mosquées
ainsi que le minaret d'Ahmet Aga situé odos Hatzi Michali
Daliani (à l'arrière de l'Agora), les églises
Eissodion et San Rocco (1630), un stade athlétique et
le tribunal (Dikastiko Megaron) situé sur la Platia Dikastirion
ou Platia Eleftherias, au bout de l'Odos Iroon Politechniou.
Ce bâtiment du XIXème siècle été
à l'origine destiné à devenir un hôpital.
Au milieu de la place nous trouvons la statue d'Eleftherios
Venizelos
Une petite promenade : Nous partons du parc municipal
situé entre les rues Dimiokratias et Tzanakaki et nous
prenons l'odos Dimokratias en direction l'agora, puis la rue
Karaiskaki. Près de la rue Kydonias, se trouve la mairie
abritant la bibliothèque communale. Nous continuons ensuite
vers l'ouest jusqu'à la platia 1866 pour prendre vers
la droite dans la rue Halidon. Dans cette rue on trouve au début,
construit sur les remparts, le centre de la collection littéraire
"Chrissostomos". Plus loin, on peut voir la cathédrale
de Hania, église à 3 voûtes des trois martyrs
(transformée en fabrique à savon sous la domination
turque). En face, se trouve l'église du monastère
des San Franciscains et à côté l'ancienne
église catholique devenue musée archéologique.
L'odos Halidon aboutit sur la place Syntrivani, juste à
côté du port vénitien et de l'ancienne mosquée.
Hania peut être le point de départ
pour une excursion en Crète occidental, une partie de
l'île ayant une magnifique beauté naturelle. Il
y a un bon nombre d'endroits intéressant à découvrir,
dont le plus célèbre est la gorge de Samaria.
Elle ont été classée parc national de Grèce
et commencent au village d'Omalos, à une altitude de
1227 m pour se terminer après une promenade d'approximativement
18 km à la plage d'Agia Roumeli. Elle est ouverte à
partir de mai jusque début d'octobre et est certainement
a must pour chacun.
Source:
www.grecomania.net
|
http://www.alpha-omegaonline.com |
E-mail: info@alpha-omegaonline.com |
Tel/fax: +33 (0)4 93 37 81 63 --- Mobile: +33 (0)6 08 37 02 49 |
Adresse en France: 20, Boulevard Joseph Garnier F-06000 Nice |
Adresse en Grèce: Astrikas - Chania - Crète, 73006 Grece |
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